Le Char FCM 1A
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- Catégorie : Videos crcn
- Publication : vendredi 26 juillet 2019 07:24
- Écrit par Super Utilisateur
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1916 CHAR LOURD FCM 1A
Commandé le 20 octobre 1916.
Les premiers essais du char 1A, eurent lieu le 10 décembre 1917 à la Seyne.
Les essais officiels eurent lieu, les 21 et 22 décembre 1917, en présence du général Estienne, sur la route de la Seyne aux Sablettes, et sur la plage des Sablettes.
Le char franchit, avec la plus grande facilité, les divers obstacle présentés .
(Tranchées larges de 2 m, précédées et suivies de talus, dont la distance des crêtes est de 3,5 m, fosse large de 3,5 m, murs verticaux de 0,90 m de haut, passage de trous d’obus jointifs de 4 m et de 6 m de diamètre).
A travers bois, le char se comporte bien ; il renverse avec la plus grande facilité, un pin de 35 cm de diamètre et en brise un de 28 cm. En bon terrain, la vitesse a été voisine de 6 km/h.
Les premiers essais du char 1A, eurent lieu le 10 décembre 1917 à la Seyne.
Les essais officiels eurent lieu, les 21 et 22 décembre 1917, en présence du général Estienne, sur la route de la Seyne aux Sablettes, et sur la plage des Sablettes.
Le char franchit, avec la plus grande facilité, les divers obstacle présentés .
(Tranchées larges de 2 m, précédées et suivies de talus, dont la distance des crêtes est de 3,5 m, fosse large de 3,5 m, murs verticaux de 0,90 m de haut, passage de trous d’obus jointifs de 4 m et de 6 m de diamètre).
A travers bois, le char se comporte bien ; il renverse avec la plus grande facilité, un pin de 35 cm de diamètre et en brise un de 28 cm. En bon terrain, la vitesse a été voisine de 6 km/h.
Le seul point faible constaté, c'est la difficulté des virages :
difficulté due, d'une part, à la longueur portante de la chenille et, d'autre part, à son système de direction et au profil des patins.
Le char tourne assez difficilement en terrain plat et, quant aux tournants sur place, il n'arrive qu'à les esquisser, la chenille freinée patine. Par contre, on observe aucun commencement de déraillement, la chenille reste bien guidée par les galets.
Les essais de tir du canon de 105 sont tout à fait satisfaisants, bien qu'il soit déjà décidé de le remplacer par un canon de 75.
Les aménagements intérieurs sont très ingénieux, très pratiques et recueillent l'adhésion unanime de la commission de réception.
Le char 1 A est à tous points de vue, un appareil remarquable, le plus puissant, le mieux armé, le mieux protégé, et le mieux réalisé avant l’armistice du 11 novembre 1918.
Les caractéristiques sont les suivantes :
Poids : 41 tonnes
Encombrement
Longueur hors tout : 8,35 m Largeur : 2,84 m Hauteur : 1,98 m
Moteur : Renault de 200 CV.
Blindage :
avant du char : 35 mm parois latérales : 20 mm toit et plancher : 15 mm tourelle : 35 mm
Armement :
Une tourelle armée d’un canon de 105 ou d'un 75 et pouvant porter, en outre, 1 mitrailleuse et 3 meurtrières pour fusil-mitrailleur. 1 mitrailleuse placée à l'avant du char dans un masque sphérique.
En outre, 2 meurtrières pour fusil-mitrailleur pratiquées dans la face arrière du char.
Munitions :
si - canon de 105 100 à 120 coups
si - canon de 75 150 à 200 coups
mitrailleuses 2500 à 3000 coups chacune
Equipage : 7 Hommes
Malgré ses qualités évidentes le char 1 A ne fut pas construit en série. On ne le considéra que comme un appareil d'étude.
L’étude et la construction du prototype du char 1 A ont coûté 600.000 francs.
Source : Archives DGA Châtellerault