GIOVANNINI Philippe
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GIOVANNINI Philippe.
Né le 29 mai 1908 à Sorbo-Ocagnano (Corse), mort le 8 février 1989 à Toulon (Var) ; ouvrier métallurgiste ; maire communiste de La Seyne (Var), 1969-1978 ; député communiste du Var (1973-1978).
Fils d'un artisan maçon, Ph. Giovannini était le deuxième d'une famille de quatre enfants. Ils reçurent les premiers sacrements religieux. Son père mourut en 1912, sa mère tint alors une boulangerie-épicerie qui fut reprise, après son décès, par sa grand-mère. Giovannini avait donc été élevé par sa grand-mère et par ses oncles cultivateurs. Après avoir obtenu le Certificat d'études en 1920, il devint ouvrier agricole et travailla quelque temps dans l'imprimerie du quotidien Bastia-journal.
Un jeune villageois ayant adhéré aux Jeunesses communistes à Marseille et inquiété lors de la lutte contre la guerre du Maroc, il était revenu au village et avait créé un groupe de Jeunesses communistes auquel, presque tous les jeunes, dont Ph. Giovannini, avaient adhéré. À la suite d'un différend familial, Giovannini quitta la Corse pour Toulon où un de ses amis tenait un restaurant. Il entra comme receveur à la Compagnie des Tramways, adhérait au syndicat CGT qui venait de se créer mais fut renvoyé de son emploi. Pendant son séjour toulonnais, il participa aux activités des Jeunesses communistes.
Giovannini effectua son service militaire dans l'infanterie à Castelnaudary (Aude) en 1929-1930. Il retourna alors à Bastia et travailla avec son frère aîné qui tenait un café.
En 1932, Giovannini revint dans le Var, entra comme ouvrier soudeur à l'arc aux Forges et Chantiers de la Méditerranée. Il se maria civilement à La Seyne en juillet 1932. Son épouse travaillait à la fabrique de chemises Boka dans la commune. Ils habitaient rue Parmentier depuis leur mariage. Leur garçon fut baptisé mais ne reçut aucun autre sacrement.
Giovannini s'était syndiqué au faible syndicat CGTU et adhéra au Parti communiste au printemps de 1934. Deux ans plus tard il fit partie de la délégation qui présenta au directeur de FCM les revendications, le 30 mai 1936. Le 3 novembre 1936, il devenait délégué d'atelier (élu délégué suppléant de la Caisse de secours des ouvriers pour les sections de rivetage et de soudure). Il fut un des signataires de la convention collective de FCM en décembre 1936. Membre du conseil syndical du syndicat réunifié, il en assura le secrétariat le 10 février 1938. Quand le Parti communiste se développa en 1936, il était responsable d'une des quatre cellules des Chantiers, suivait plus particulièrement les Jeunesses communistes et faisait partie du comité de la section communiste en 1939.
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