BAUP Georges
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BAUP Georges, Albert, naquit lui aussi à La Seyne le 25 janvier 1902. Après avoir obtenu le Certificat d'études, il travailla aux chantiers navals de La Seyne. Marié à Ollioules (Var) où il habita désormais, en décembre 1921, ses deux garçons ne reçurent pas de sacrements religieux.
Il effectua son service militaire dans la marine comme matelot mécanicien (cuirassé Lorraine). Il milita très tôt dans la cellule communiste d'Ollioules, et en fut secrétaire selon son fils. Il entra à l'Arsenal maritime de Toulon comme monteur mécanicien (direction des constructions navales, atelier des constructions neuves) le 6 octobre 1933.
Syndicaliste, il fut sanctionné d'un jour de mise à pied après la grève du 30 novembre 1938. Il passa à l'atelier RSM le 23 septembre 1940, puis à l'atelier central, le 11 septembre 1944, enfin à l'atelier des mouvements généraux, le 15 janvier 1945. Membre de l'AS (MUR du Var), depuis le 1er mai 1943, il fut arrêté par les autorités italiennes, le 13 juillet 1943 et interné à Modane (Italie, fort de Leisseillon) d'où il s'évada le 11 septembre 1943. À partir du 1er avril 1944, affilié au réseau Ritz Crocus, il fut chargé de renseigner sur l'Arsenal maritime de Toulon qu'il réintégra à la fin septembre 1943.
Membre du régiment CFL du Var jusqu'au 31 janvier 1944, il devint membre de l'ORA du Var jusqu'à la Libération, précisaient d'autres sources (reconstitution d'activités résistantes jointe à la lettre de félicitations que lui envoya, le 15 février 1947 le ministre de la Marine et qui lui valurent un avancement de deux échelons). Son fils, en 1981, doutait pourtant de son appartenance à l'AS.
Membre du Parti communiste, Baup fut désigné au conseil municipal provisoire d'Ollioules en septembre 1944 et y occupait la responsabilité d'adjoint, délégué aux travaux. Il ne fut pas élu en avril 1945. Muté à l'atelier des machines en février 1949, il partit à la retraite, le 1er juillet 1958. Sportif, il avait présidé pendant plusieurs années l'Union sportive d'Ollioules et avait fait partie du Vélo Club ollioulois. Il avait cessé de militer dans la cellule communiste mais, selon son fils, restait " communiste de coeur ". Il fut notamment un opposant résolu au gaullisme après 1958. Membre de l'ANACR, il en devint vice-président d'honneur en 1968. Il animait le syndicat CGT des retraités des personnels civils de la marine dont il avait contribué à créer la section à Ollioules. Il y mourut le 26 août 1972, eut des obsèques civiles et avait légué son corps à la Science.
SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7.35.4 ; 4 M 41 ; 4 M 56.2 ; 18 M 35 ; 10 Z 3.4 ; 3 Z 4.19. - Arch. Troisième Région mar. C.21, dossier individuel. - Arch. Com. Ollioules. - Renseignements fournis par la famille, Mme T. Canolle et M. R. Baup. - Sources orales. - Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français t. 10. - Presse locale. - Compte rendu du congrès de Chalon. - Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes III, op. cit., p. 35.
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