ODERIGO

ODERIGO.

Oderigo, ouvrier aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne (Var), fut délégué, le 6 mars 1921, au congrès de Marseille par le syndicat C.G.T. des constructions navales de la localité. En 1925, il était le secrétaire du syndicat. Plusieurs Oderigo, tous ouvriers aux chantiers navals, habitaient la commune entre les deux guerres.

L'un d'entre-eux, ODERIGO Claudin, parent du communiste Giovannini (voir ce nom) combattit dans les F.T.P. dans la Drôme en 1944.

Un autre ODERIGO Joseph, Marius, né le 20 janvier 1896, embarqué comme mousse sur un navire câblier, s'engagea dans la Marine nationale et participa aux mutineries de la mer Noire. Entré aux Forges et Chantiers de la Méditerranée après la guerre comme gréeur, il y travailla jusqu'en 1926 comme pilote de chaloupe. Après avoir pratiqué la pêche artisanale, il entra, en 1928, au service de l'Institut Michel Pacha à Tamaris avant de tenir, avec sa mère le Bar des Mouissèques. Communiste, il occupa une grande place dans la vie clandestine du Parti communiste pendant la guerre. En 1942, sa femme et sa fille furent évacuées dans la Drôme. Oderigo, en 1945, devint secrétaire du syndicat C.G.T. des marins-pêcheurs de Provence. Après son décès en 1971, son nom fut donné à la cellule communiste du quartier de la Rouve.

SOURCES : Arch. Nat. F 7/13776. - Arch. Dép. Var, 3 Z 4 21. - Renseignements fournis par J.-M. Guillon. - Sources orales.